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Patrimoine

LE FOUR A CHAUX ... un site ouvert toute l'année

La présence de ce vestige de l'activité chaufournière est signalée depuis plus d'un siècle et demi maintenant.

Ce site s'offre comme un témoignage remarquable d'une activité savante et complexe.

Les aménagements du site vous invitent à découvrir le fonctionnement du four et à retrouver le procédé de transformation de la pierre calcaire en chaux. Le four est constitué de trois pièces : la chambre de chauffe aussi appelée cuve, la pièce de défournement et une troisième pièce où était entreposé le bois de chauffe.

L'EGLISE SAINT-PIERRE ET SAINT PAUL

L'église est construite à l'emplacement d'une ancienne église du XIIIème XIVème siècle. La partie la plus ancienne aujourd’hui date du XVème siècle et correspond à la chapelle ou transept dédié à la vierge, remarquable par ses angelots placés à chaque angle et sa clef de voûte portant les blasons des Saint-Gilles et des supposés la Châtaigneraies. L’église a connu plusieurs transformations. Une première importante vers 1840. Le cimetière qui l’entourait à l’époque est déplacé. On retrouve alors un sarcophage qu’on date du IXème siècle et qu’on peut voir près de l’entrée septentrionale. D’autres travaux importants sont effectués entre 1937 et 1939. La nef et les bas-côtés sont abattus et reconstruits. Vers 1950, le chœur subit à son tour d’importants travaux. Des vitraux sont enfin posés dans les années 1960. Les plus beaux évoquent les différentes frairies d’Avessac et de Saint-Nicolas de Redon et les saints qui y sont rattachés. Ils sont du maître vitrier Yves Dehais.

NOTRE DAME DE BONNE-GARDE

Elle domine le bourg, vers le Sud. Elle fut érigée en souvenir du terriblement bombardement de juin 1944 en lieu et place d’un ancien calvaire.

LE MONUMENT AUX MORTS

Situé rue de Plessé, le monument aux morts est d’un type tout à fait particulier. Il représente un catafalque portant le nom de tous les soldats morts entre 1914 et 1918, classés non pas par ordre chronologique mais par frairie dont ils étaient originaires. Une scène surmonte l’ensemble représentant Jeanne d’Arc au pied du Sacré-Cœur.

LE LAVOIR

Il était autrefois le plus utilisé par les lavandières du bourg. On y accédait à l’origine par une viette, petit sentier tracé par le passage régulier des personnes, aujourd’hui barrée. Des chaudrons posés sur des murets en pierre permettaient de faire chauffer de l’eau et de bouillir le linge qu’on rinçait ensuite à l’eau froide dans le grand bassin. Les margelles de celui ci n’était couvert à l’origine qu’avec des tôles. Le lavoir est aujourd’hui restauré.