Histoire d’Avessac

De 836 à l'ère moderne, un petit résumé de l'histoire de notre commune d'Avessac

Période celtique

L’occupation humaine remonte au moins à l’époque celtique. La prospection aérienne a mis en évidence plusieurs enclos datant de cette époque. Certains érudits du XIXème siècle témoignent même de la présence de mégalithes aujourd'hui disparus.

Période gallo-romaine

L'époque gallo-romaine laisse différentes traces sur la commune. La plus importante est la villa de Camargois avec ses thermes. De même que de nombreux débris de cette époque (tessons, poteries...) ont été retrouvés sur différents secteurs de la commune. La toponymie des lieudits nous indique des endroits occupés à l'époque gallo-romaine. Avessac ou «Pleb Avizac» au IXème siècle, provient très certainement de «Avizius-acum», le domaine d'Avizius, nom d'un personnage romain.

Haut moyen-âge

En 869, Salomon, roi des Bretons entre 857 et 874, campe avec ses troupes sur Avessac. Il traite dans un premier temps avec Hasting, chef vikings. Il promet 500 vaches contre la paix. Mais il semble que l’accord ne tienne pas. Salomon inflige alors le 7 octobre de cette même année une sérieuse défaite aux vikings sur les landes de Crétumez, au lieu-dit de la Déroute.

Ancien régime

Avessac, sous l’ancien régime s’organise autour de 16 frairies, 4 appartiennent aux marais, 7 aux landes qui couvraient autrefois le sud du territoire, une regroupait le bourg et 4 autres formaient la trêve de Saint-Nicolas de Redon. Chacune d’elles regroupaient plusieurs villages. Les habitants d’une même frairie se devaient entre eux l’entraide. Ils désignaient des représentants chargés de gérer la paroisse. Avessac possédait également plusieurs seigneuries dont les plus importantes étaient P

Révolution

A la Révolution, Saint-Nicolas de Redon est détachée de la paroisse pour former une nouvelle commune qui devient chef-lieu de canton. La nouvelle commune d’Avessac, comme le reste du canton, est alors rattachée au district de Blain. Avessac dût plusieurs fois subir des incursions de Bleus venus de Redon. L’histoire des prêtres assermentés oeuvrant alors sur le territoire est assez bien connue.

20è siècle

A la veille de la Grande Guerre, la commune d’Avessac compte 3549 habitants dont 350 seulement dans le bourg. Le conflit de 14-18 mobilise 700 hommes sur la commune. En novembre 1914, 50 réfugiés venant des départements du nord de la France arrivent à Avessac. En décembre 1917 arriveront aussi 15 autres personnes des régions dévastées. La plupart de ces malheureux resteront sur la commune jusqu’en 1919. Les rapports entre ces réfugiés et les habitants d’Avessac furent excellents d’après le «Livr

Légendes avessacaises

L’histoire s’écrit également avec des légendes.

Celles d’Avessac nous parlent de Saint Riowen, moine de Saint Sauveur. Il traversa, dit-on un jour, la Vilaine en tumulte sur son manteau.

Près d’Avessac, la mer de Murin renfermerait une cité engloutie et vit sombrer le drakkar de pirates normands qui revenaient de Rennes où ils avaient pillé l’église St Mélaine et emporté les cloches. On les entend parfois encore tinter au fond du marais.

On tremble encore à l’évocation de la sorcière de Brésihan qui lançait sa malédiction aux habitants de la Sicardais et de la Fitière venus chercher de l’eau à la fontaine après le coucher du soleil.

Le moine rouge de la Chapelle de Trioubry est encore présent: il venait le soir, à la chapelle, chercher les chrétiens en état de péché mortel pour les emmener en enfer.

Enfin, les loups garous circuleraient toujours, à l’aube, dans les landes des Meleresses.